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Comprendre la dépression post-partum et d'autres problèmes de santé mentale maternelle

  • havenplacedoulas
  • 2 mai
  • 6 min de lecture

santé mentale maternelle

Vous avez ramené votre bébé à la maison.

Tout le monde vous félicite.

On vous envoie des émojis cœur dans votre boîte mail.

On vous appelle « super maman ».

On dit que vous rayonnez.


Mais intérieurement… Tu te sens engourdie. Ou triste. Énervée. Ou terrifiée.

Tu ne te reconnais plus.


Si c'est ton cas, je veux que tu saches une chose importante :

Tu n'es pas brisée. Tu n'es pas seule. Et tu n'es pas une mauvaise mère.


Mai est le Mois de la santé mentale maternelle, et il est temps de parler de la vérité. Ce parcours peut être beau, mais aussi difficile. Parlons-en, sans honte et avec un cœur ouvert.


Parlons du « baby blues »

Environ 70 à 80 % des jeunes mamans souffrent du « baby blues » dans les jours qui suivent l'accouchement. Ce syndrome est généralement causé par une chute brutale des taux d'œstrogènes et de progestérone. Il est donc tout à fait normal de pleurer, de se sentir dépassée ou d'avoir du mal à dormir.


Mais ce n'est pas parce que c'est courant que c'est facile. Vous vous demandez peut-être :


« Pourquoi est-ce que je pleure alors que je devrais être heureux ? »

« Pourquoi ai-je l'impression d'échouer alors que je fais tout ce que je peux ? »


Le baby blues atteint généralement son paroxysme vers le 4e ou le 5e jour post-partum et s'estompe en deux semaines. Mais si ce n'est pas le cas, il faut alors examiner la situation plus en profondeur.


Quand c'est plus qu'une mauvaise journée : la dépression post-partum (DPP) (santé mentale maternelle)

Environ 1 femme sur 7 souffrira de dépression post-partum (DPP) après l’accouchement. Cela représente environ 600 000 mères chaque année aux États-Unis seulement.


Et pourtant, près de 50 % des mères atteintes de dépression post-partum ne sont pas diagnostiquées. Pourquoi ? Parce qu'on nous dit de persévérer. Parce que nous avons peur de dire « Je ne vais pas bien ». Parce que personne ne nous apprend à demander de l'aide quand nous sommes submergées par l'amour et la tristesse.


Les symptômes de la dépression post-partum peuvent inclure :

  • Sentiment de désespoir ou de repli sur soi

  • Manque de lien avec votre bébé

  • Perte d'intérêt pour les choses que vous aimiez auparavant

  • Sentiment de colère, d'irritabilité ou de culpabilité

  • Difficultés à dormir même lorsque votre bébé dort


La bonne nouvelle ? 80 % des femmes atteintes de dépression post-partum se rétablissent complètement grâce à un soutien et un traitement. Vous méritez aussi cette guérison.


Trouble panique post-partum : quand la peur prend le dessus

Vous bercez peut-être votre bébé à 3 h du matin lorsque soudain, votre cœur se met à battre la chamade, votre poitrine se serre et vous avez l’impression de ne plus pouvoir respirer. Vos pensées tourbillonnent : et si quelque chose n’allait pas avec le bébé ? Et si je ne suffisais pas ?


Il ne s'agit pas d'une simple inquiétude de jeune maman ; il pourrait s'agir d'un trouble panique post-partum, une forme d'anxiété qui déclenche des crises de panique soudaines. Des études montrent que 4 à 10 % des jeunes mamans peuvent en souffrir, mais beaucoup ne sont pas diagnostiquées car elles ne demandent pas d'aide. Vous pourriez soudainement vous sentir envahie par la peur, des étourdissements ou des palpitations cardiaques, souvent liées à des inquiétudes concernant la sécurité de votre bébé ou votre capacité à vous en occuper.


Cela peut commencer quelques semaines après la naissance ou plus tard, et c'est plus fréquent qu'on ne le pense. La bonne nouvelle ? Vous pouvez guérir. Une thérapie, des groupes de soutien et parfois des médicaments peuvent vous aider à vous sentir à nouveau en sécurité et à vous recentrer. Vous n'êtes pas brisé, votre cerveau a juste besoin de soutien.


Trouble obsessionnel compulsif (TOC) du post-partum : les pensées intrusives que vous ne voulez pas exprimer à voix haute

Vous imaginez l’impensable : laisser tomber votre bébé, lui faire mal, quelque chose qui ne va pas. Vous ne voulez pas y penser. Vous ne le feriez jamais. Mais les pensées reviennent sans cesse.


Ce n'est pas vous qui « perdez la boule » ; il pourrait s'agir d'un TOC post-partum. Et vous êtes loin d'être la seule.


Le TOC post-partum suscite des pensées ou des images indésirables et pénibles, souvent centrées sur le danger pour votre bébé. Ces pensées sont terrifiantes, mais ce ne sont que des pensées, pas des intentions. Elles peuvent conduire à des compulsions, comme vérifier constamment, éviter de prendre votre bébé dans vos bras ou faire un nettoyage excessif pour « prévenir un problème ».\


You are not dangerous. You are not a bad mom. Postpartum OCD is rooted in anxiety, not in who you are, and treatment can help you reclaim your peace.


TSPT post-partum : quand l’accouchement laisse des cicatrices invisibles

Si votre accouchement a été traumatisant – inattendu, bouleversant ou si vous vous êtes sentie ignorée – vous pourriez vous retrouver à le revivre sans cesse. Il ne s’agit pas simplement d’une « histoire d’accouchement difficile » ; il pourrait s’agir d’un TSPT post-partum.


Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) post-partum peut survenir après un accouchement traumatisant, notamment lorsque vous vous êtes sentie impuissante, ignorée ou craigniez pour votre vie ou celle de votre bébé. Ce trouble est plus fréquent qu'on ne le pense, surtout chez les personnes noires et métisses qui accouchent.


Vous méritez de guérir. Grâce à une thérapie, des soins tenant compte des traumatismes et le soutien de professionnels à l'écoute, vous pourrez gérer ce qui s'est passé et aller de l'avant.


Réflexe dysphorique d'éjection du lait (D-MER) : quand l'allaitement provoque une tristesse inattendue

Vous allaitez votre bébé et, soudain, sans prévenir, une vague de tristesse, d'anxiété, voire d'angoisse, vous envahit, juste au moment où votre lait coule.


Ce n'est pas seulement dans votre tête. Vous n'allaitez pas mal. Vous souffrez peut-être d'un réflexe dysphorique d'éjection du lait (D-MER).


Lors de la montée de lait, la baisse de dopamine peut déclencher d'intenses sentiments de tristesse ou d'anxiété. Cette sensation, brève mais souvent intense, ne dure que quelques minutes, mais peut vous surprendre si vous n'y êtes pas habitué.


La bonne nouvelle : le D-MER est méconnu, mais réel. Il s’agit d’un problème physique et non psychologique. Environ 5 à 9 % des femmes qui allaitent en souffrent, bien que beaucoup ne soient pas diagnostiquées. Avec le temps, le D-MER s’améliore souvent, et le soutien d’une consultante en lactation ou d’une doula peut faire toute la différence.

Vous n’êtes pas seule et il est normal de demander de l’aide en cas de besoin.


Psychose post-partum : une urgence médicale à connaître

La psychose post-partum est rare. Elle touche entre 0,089 et 2,6 naissances sur 1 000, soit environ 320 à 9 400 cas par an aux États-Unis. Elle se développe généralement dans les deux premières semaines suivant la naissance.


Ce trouble implique une grave crise de santé mentale où la personne peut souffrir de délires, d'hallucinations, de confusion, de paranoïa ou d'un comportement irrationnel. Elle peut sembler détachée de la réalité et inconsciente de ce qui ne va pas.


La psychose post-partum est une urgence médicale. Si vous ou un proche présentez ces signes, appelez le 911 ou rendez-vous immédiatement aux urgences les plus proches. Avec une prise en charge rapide, la plupart des personnes se rétablissent complètement et peuvent continuer à s'occuper de leurs enfants en toute sécurité.


Vous méritez du soutien, pas du silence.

Si l'une de ces situations vous semble familière, respirez profondément. Puis dites-le à voix haute :

« Ce n'est pas seulement moi. Et je n'ai pas à faire ça seul. »


De nombreuses mères souffrent en silence, car elles ont peur d'être jugées, étiquetées ou perçues comme ingrates. Mais ce n'est pas une question de gratitude. C'est une question de santé mentale, et il n'y a aucune honte à avoir besoin de soutien.


Vous faites de votre mieux. Vous avez le droit d'avoir besoin d'aide. Et cette aide est disponible.


Où trouver de l'aide pour la dépression post-partum et la santé mentale ?


Où trouver de l'aide pour la dépression post-partum et la santé mentale

Que vous soyez confrontée au baby blues ou à une maladie plus grave, n'hésitez pas à demander de l'aide. Voici quelques ressources de soutien pour la santé mentale maternelle :



Chez Haven Place Doulas, nous sommes là pour vous, vraiment

En tant que doula, j'ai assisté à des accouchements joyeux et à des moments déchirants. J'ai tenu la main de mères qui souriaient extérieurement, mais qui s'effondraient intérieurement. J'ai vu ce qui se passe lorsque la santé mentale maternelle est négligée – et ce qui se passe lorsqu'elle est entretenue.


Que vous soyez récemment sortie de l'accouchement ou que vous soyez mère depuis plusieurs mois et que vous vous demandiez pourquoi vous ne vous sentez toujours pas vous-même, sachez que vous comptez. Votre santé mentale est importante. Et nous vous comprenons.


Si vous êtes à Boston ou ailleurs dans le Massachusetts, Haven Place Doulas est là pour vous accompagner. Nous proposons un soutien post-partum, des soins doux et des ressources concrètes pour vous aider à vous sentir à nouveau épanouie. Nous pouvons vous aider à gérer votre accouchement, à trouver des groupes de soutien près de chez vous ou simplement à vous accompagner pour reprendre votre souffle.

 
 
 

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